Annals of the MBC - vol. 4 - n' 2 - June 1991
L'ANESTHESISTE-REANIMATEUR ET LE GRAND BRULE. ANESTHESIES ITERATIVES PAR LA KETAMINE CHEZ LE GRAND BRULE PRESENTANT DES BRULURES DU 3eme DEGRE DITENDUE SUPERIEURE A 90% DE LA SURFACE CORPORELLE. CAS CLINIQUE D'Eramo C., Caleffi E. *, Lombardelli L., Bocchi A. * Y Servizio di Anestesia e Rianimazione, U.S.L. n. 4, Parma, Italia * Cattedra di Chirurgia Plastica, Universitá di Parma, Italia RESUME. Les Auteurs présentent le protocole anesthésiologue avec 1'emploi de la kétarnine utilisé de faqon répétée an cours de 7 interventions chirurgicales subies par une rn~rne patiente pour des brélures d'étendue supérieure a 90% de la surface, corporelle. Introduction Le risque opératoire du brillé est en corrélation, entre autres, avec la gravité et l'étendue des brúlures: il est d'autant plus élevé que les brúlures sont graves et étendues (Lamb, 1985; Lauwers, 1987). Souvent, le traitement chirurgical du grand brúlé consiste en úne série d'interventions qui requiérent des artestliésies itératives. Cas clinique Mademoiselle D.B., 18 ans, 50 kg, présentait des brdlures du 3 "' degi-é sur plus de 90% de la surface ' corporelle. Du 6-9 au 18-1-88, elle a subi sept interventions d'escarrectomie et de greffes, ' de peau, dont la dur&e moyenne &tait d'environ lh 30.
Une bonne vole d'abord veineuse (méme centrale si nécessaire) était assurée au cours de chaque intervention. La patiente n'était pas intubée et a toujours respiré spontanément en air ambiant. Discussion Les brdlures graves posent de nombreux problémes, d'autant plus si leur étendue est supérieure A 90% de la surface. corporelle (De Campo et Aldrete, 1981). L'anesthésiste-r&animateur se trouve alors face, a deux exigences (Mercier et al., 1980):
La kétamine possede des caractéristiques qui en, permettent l'utilisation méme chez les patients critiques (White et al., 1982), en particulier:
Les inconvénients de la kétamine sont représentés surtout par I'hypersécrétion salivaire et par les altérations psychiques qui se manifestprit en phase de réveil (White et al., 1982). Ces derni&res ont ét& effic,qpement prévenues par le hlordéméthyliazépam, une benzodiazépine A longue durée d'action (D'Eramo et al., 1989), tandis que I'atropine a permis de lutter contre hypersécrétion salivaire. De plus, les basses doses de kétamine utilisées ont d'une part permis d'obtenir un niveau d'anesthésie suffisapt, associé A de faibies effets.sur les fonoons cardio-circulatoire et respiratoire, et ont d'autre part contribué A en limiter les effetsl collatéraux. Conclusions Nous pouvons tirer de cette observation les considérations suivantes:
SUMMARY. A description is given of the ketamine anaesthesiological protocol used in repeated manner in the course of 7 surgical operations on a patient with bums in more than 90% BSA. BIBLIOGRAPHY
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