Annals of the MBC - vol. 4 - n' 3 - September 1991
LES REMEDES NON CHIRURGICAUX POUR LA
REEDUCATION DU GRAND BRULE DANS LES DIFFERENTS STADES CLINIQUES
Bocchi A., Caleffi E., Casa B., Ferraro
F.,* Montacchini G.
Divisione di Chirurgia Plastica, USI- 4,
Parma, Italia
* Servizio di Recupero e Rieducazione Funzionale, USI- 4, Parma, Italia
RÉSUMÉ. Dans ce
travail les Auteurs prennent en considération les moyens rééducatifs non-chirurgicaux
dans le traitement du patient brúlé. Aprés avoir décrit la physiopathologie du
processus cicatriciel et les déficits fonctionnels du systérne respiratoire et
locomoteur, i1s présentent les moyens, les étapes et les modalités de l'action
rééducative á partir de la phase aigué jusquá la réadaptation du patient dans son
contexte social et familial. Pour terniiner les Auteurs rernarquent I'importance d'une
approche multidisciplinaire et intégrée au patient brulé, pour les problérnes
complexes qu'il presente.
Introduction
Dans le domaine des remédes
thérapeutiques utilisés dans le traitement du patient brúlé fa Médecine
Réliabilitative devient de plus en plus importante. Les progrés réceinment remportés
dans la thérapie médicale, chirurgicale et de la réanimation ont permis d'augmenter
considérablement le pourcentage de $ur,,v ie des patients brúlés, méme dans les cas
oú I'étendue des lésions, l'áge du patient ou les conditions pathologiques
préexistantes auraicnt amené á une pronostique funeste. Par conséquent un nombre de
plus en plus éleve de ces patients, présente des séquelles fonetionnelles et
esthétiques dues á la brúlure, qui nécessitent Winterventions réhabilitatives,
souvent compléxes et prolongées, afin de favoriser le mieux possible le recouvrement
fonctionnel et esthétique. Dans ce travail, on prendra en considération les moyens
thérapeutiques dont la Médecine Réliabilitative se sát, et on décrira les moments et
les modalités Wintervention réhabilitative dans le patient brúlé á partir de la phase
aigué de I'hospitalisation jusqu'á la réadaptation dans son contexte social et
familial.
Principaux déficits fonctionnels
Les brdlures qui nécessitent une
intervention thérapeutique assistentielle compléxe et qui prévoient une approche
multidisciplinaire sont celles plus profondes oa les procés de cicatrisation deviennent
trés importants pour les résultats finals de la partie brélée (Foley). On sait, en
effet, que dans les brOlures de deuxi&me degré profondes, dans lequelles seulement
une couche dermique tr&s mince est épargnée, et dans les brdlures de troisi&me
degré oA le derine entier est détruit, les proc&s spontanés de réparatiOn sont
lents et comportent la néoformation de tissu connectival sur lequel la
réépithélialisation ' s'organise et peut continuer.
La néoformatién de tissu connectival est déterminée par la quantité de fibroblastes
présents et elle s'intensifie en présence de phénoménes infectieux et inflammatoires
locaux grdce A I'action des médiateurs cliniques libérés.
Le collagéne néoformé aura tendence A se disposer de faqon désordonnée et A former
des structures en forme de cordons rigides qui subiront des phénom&nes de rétraction
dus aussi A la presénce des fibroblastes modifiés, avec des caractéristiques semblables
d celles de cellules musculaires lisses appellées mic,fibroblastes (Bawer).
Aprés ces phénom&nes, 11 suit le développement de tissu cicatriciel épais
et inextensable qui, de faqon plus ou moins marquée, compromettra la fonctionnalité des
parties du corps intéressées selon le siége et la gravité de la 1ésion (Parkes).
Les systémes les plus endommagés par les séquelles des brélures sont le systéme
respiratoire et locomoteur (Marra et al.).
La fonctionnalité du syst~me respiratoire peut 8tre compromise dans les premi&es
phases de la maladie par 1ésion directe de I'arbre respiratoire, par brfilures du thorax
ou par immobilité prolongée (Casa).
Dans la - phase de réparation cicatricielle, la fonction respiratoire peut etre limitée
par la présence des cicatrices retractantes au niveax du thorax.
La diminution de fonctionnalité du systéme respiratoire a des conséquences negatives
sur Poxygénation des tissus (Gaté et al.) et ensulte sur Pévolution de la maladie.
En ce qui concerne le systéme locomoteur, les déficits fonctionnels dans les premiéres
phases de la maladie dérivent des lésions directes des systémes ostéo-articulaires,
musculaire-tendineux et nervetix et ensuite de mauvaises positions gardées longtemps
et/ou de l'ínimobilité qui provoque ostéoporose, hypotrophie musculaire, rétraction
musculaire, rigidité articulaire et de décubitus.
Dans les pliases les plus avancées de la maladie, la fonctionnalité du systéme
locomoteur peut ¿tre compromise par la formation de cicatrices rétractantes qui
provoquent des déficits moteurs de différents type el gravité selon leur localisation.
Ces déficits peuvent devenir irreversibles s'i1s ne sont pas traités tout de suite.
Enfin, des déformations particuli&es sont provoquées par des cicatrices
rétractantes dans les sujets jeunes car elles agissent en direction contraire a celle de
la croissance osseuse, en provoquant des altérations du développement
ostéo-squelettique (Azzolini).
Action rééducative
Avant d'examiner I'action
rééducative dans le patient M11é, il faut évaluer attentivement les incapacités
motrices présentées par chaque patient pendant toute 1'évolution de la maladie.
Il est nécessaire donc que Nquipe rééducative assiste aux pansements pour estimer avec
le chirurgien le si&ge, 1'extension et 1'évolution de la brfilure (Zandonini).
Dans un but didactique, nous avons partage I'action réhabilitative en quatre phases:
phase de l'oed&me, de la résolution de Foe&me, de greffes cutanées, et enfin du
recouvrement globale et de Fautonomisation du patient.
1. Phase de Voed~me
Elle correspond aux premiers jours qui
suivent la ~~lure. Dans cette phase il est important de ommencer tout de suite la
réhabilitation respiratoire. Elle est convenable surtout dans les patients qui ont
inhalé des vapeurs ou des gas toxiques, dans les patients qui nécessitent de rester au
lit longtemps, dans les patients avec des brélures au niveau du thorax et dans les
malades qui présentent des séquelles de pathologies pulmonaires (Gaté).
Les techniques employées sont plusieures; nous en avons donné quelques-unes dans le
schéma ci-dessous:
TECHNIQUES EMPLOYEES POUR LA RttDUCATION
RESPIRATOIRE
- Reldchement
- Prise de conscience de I'acte respiratoire
- Kinésithérapie respiratoire active assistée et libre
- Toux assistée
- Drainage bronchial postural avec percussion
- Spirornétrie
Dans la phase de I'oe&me méme la
réhabilitation motrice doit commencer précocement.
Elle prévoit 1'utilisation de postures anti-fficlive afin de faciliter la t-ésolution de
I'oe&me, la mobilisation articulaire passive et des frequents changements posturaux
toutes les 2 ou 3 heures (Casa et coll. 2).
Il faut rappeler aussi que Faction rééducative doit Gtre br~ve et fréquente, parce que
le malade dans la phase aigu~ présente un &at confusionnel, fdbrile, et une faible
r~sistance A la fatigue (Zandonini).
2. Phase de r~solution de Foed~me
Elle dépend strictement de la profondeur
de la bralure et sa durée peut varier de 7-10 jours jusqu'A quelques mois.
Pendant cette phase on peut distinguer deux stades.
Dans le premier stade on remarque la présence de beaucoup de tissu disépithélialisé et
nécrotique et le traitement physiothérapeutique est en général bien toléi-é de la
part du patient.
Pendant cette période on trouve aussi Findication pour continuer la réhabilitation
respiratoire qui pourra étre interrompue dans les patients qui ne présentent pas de
pathologies broncho-pulmonaires ou de parties en nécrose au thorax.
On doit intensifier la rééducation motrice en utilisant encore une fois des postures
anti-déclive et en ni~me temps contrastantes les lignes de rétraction cicatricielle.
Pour garder des postures correctes on emploie des oreillers, des petits arcs en métal,
des gouttiéres et des orth~ses de position.
Ces postures doivent We gardées pendant 24 heures et elles dolvent Etre altern&es A
1'exercice thérapeutique qui, d ce stade, ,prévoit des mobilisations articulaires
actives assistées de la part du thérapeute. Celui-ci essaiera de faire atteindre la plus
grande excursion articulaire au patient.
Le deuxi&me stade est caractéris& par une réépithélialisation graduelle et par
le détachement des escarres.
Les parties du corps bi-é1ées deviennent donc sanglantes et tr~s sensibles; dans le
patient il y aura une augmentation de Ia douloureuse.
Cela provoque une disponibilité mineure d collaborer A I'action réhabilitative. Dans ce
cas le soutien psychologique de Ia part de I'équipe thérapeutique sera tr&s
important (Cassone).
En cette période il faut absolument que les postures correctes soient bien gardées car
le patient a souvent des contractures musculaires pour ressentir moins de douleur.
Pour les phases décrites jusqu'd maintenant, quelques Auteurs ont proposé en outre
1'emplol des rayons UN. A cause de leur pouvoir bactéricide et favorisant Ia
réépithélialisation (Adams et MacTaggart).
3. Phase des greffes cutanks
Si la brúlure a provoqué des
lésions tellement profondes que la guérison spontance par réépithélialisation est
impossible, 11 faut alors que le pat ient subisse des greffes cutanées.
Afin de favoriser I'enracinement de la greffe. I'intervention chirurgicale sera suívie
d'une période Ximinobilisation variable de cinq á dix jours et qui pourra étre
prolongée dans les cas de greffes autologues de peau cultivée en laboratoire á cause de
la minceur et de la fragilité de ce type de greffe.
Apres cette période d'linmobilisation la rééducation motrice reprendra réguliérement.
Au début on utilise des exercices qui prévolent des contractions isométriques et
ensuite isotoniques libres et contre résistance, en augmentant progressivement Pexcursion
articulaire.
4. Phase du recouvrement glébal et de 1'autonomisation
du patient
Dans cette phase 1'action
réhabilitative est Wimportance fondamentale.
Le patient est entrainé au recouvrement de fonctions motrices complexes telles que les
changements posturaux, les i-éactions d'équilibre et de redressement, la posture droite,
la déambulation, les montées et descentes de marches, indispensable pour une vie de
relation normale.
Quand le processus de guérison des Iésions est terminé, on peut utiliser
1'hydrokinésithéraple afin de faciliter les mouvements du patient et de favoriser la
résolution de contractures musculaires i-ésiduelles (Gaté; Marra).
On peut remarquer que quelques Auteurs ont aussi proposé I'utilisation de
I'électrothérapie de stimulation dans les Iésions nerveuses périphériques dues A des
bi-Glures (Zandonini).
Pour obtenir une réadaptation compl~te du patient brW dans son contexte social et
familial la thérapie occupationnelle est aussi possible, surtout dans les séquelles des
brfilures aux membres supéricurs qui sont limités dans leurs mouvements (Zandonini).
Nous rappelons enfin que, meme dans cette phase, if est tr&s important de continuer
l'observation et éventuellement le traitement des résultats cicatriciels. Dans la
période d'évolution de la cicatrice, qui dure de neuf d dix-huit mois environ (Donati),
le traitement est essentiellement conservatif et il se sert de compressions é1astiques au
moyen de matériaux différents (en tissue é1astique, en matériel semblable au
plexiglas) et en outre d'orthéses de différents types (Fig. 1).
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Fig. 1 |
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Pour le traitement des cicatrices
hypertrophiques la massothéraple est aussi utiIis&e et quelques Auteurs ont proposé
la ionophorése avee thiomucase ~ cause de ses effets lithiques sur I'acide
chondroYtinsulphurique produit par les fibroblastes au niveau de la cicatrice
hypertrophique; cependant d'autres Auteurs doutent de cette action (Boccardi).
Les orthéses
Le programme rééducatif du patient
brfilé prévoit souvent l'utilisation d'orth&ses, comme on A déjd souligné avant.
Par orth&se on entend un instrument appliqué directement au segment corporel A
soigner, dans un but de prévention, de thérapic ou de substitution de fonctions
définitivement perdues (Casa).
Les orthbses peuvent Etre de type statique ou de position et de type dynamique.
Celles de type statique sont employées pour maintenir en position correcte les segments
corporels atteints parla brillure afin de prevenir ou corriger les séquelles que les
syst&mes ostéo-articulaire, musculaire-ligamenteux et tégumentaire peuvent subir.
Dans les illustrations suivantes on peut vOir quelques-unes des princ1pales orth&ses
de position (Fig. 2, 3, 4, 5, é, 7, 8, 9, 10).
En cc qui concerne les orth&ses dynamiques, leur but est de consent1r des
fonctions temporairement ou définitivement perdues. Il y a une orth~se dynamique pour la
correction de la rétraction en flexion des doigts de la main, qui tout en gardant les
doigts en extension permet le mouvement de flexion (Casa, 3).
Conclusion
A la fin de ce travail 11 nous semble
importante de souligner que le patient brúlé, á cause des nombreuses et compléxes
problématiques présentées, Nécessite Winterventions disciplinaires et intégrées.
Fig. 2 Orth~ses pour la prévention de la mierostomie (Walter C.). Son emploi est limité
parce qu'elle provoque souvent des rhagades, des ulcérations aux angles de la bouche et
écoulement de salive
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Fig. 2 - Orthèses pour la
prevention de la microstomie (Walter C.) |
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En effet, aprés avoir sub¡ Pun des plus graves Insultes
biologiques que Porganisine humain peut supporter, le patient brúlé a besoin de
thérapies médicales chirurgicales et rééducatives d'un niveau qualitatif tr¿s
élevé.
En particulier, une équipe compléte devrait étre composéc par un chirurgien, un
physiatre, un thérapeute de la réhabilitation, un psychologue et un assistant social.
Les moyens employés par la médicine réhabilitative dans le traitement du patient
brúlé sont plusicurs.
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Fig. 3 Bras-posture
pour I'aisselle |
Fig. 4 Appareil
thoraco-brachial |
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Le type et les étapes Wintervention réhabilitative dont
nécessitent les patients dolvent étre décidés trés scrupuleusement sur la
possibilité de récupérer des fonctions limit&es ou perdues A cause de la bréture
et selon la phase de la maladie.
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Fig. 5
Bandage en huit pour les aisselles |
Fig. 6 Orth&se
de position pour le coude |
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Fig. 7 Orth&se
de position pour le poignet et la main |
Fig. 8 Orth&se
de position pour la cheville et le pied |
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Fig. 9 Orth&se
pour le complexe cheville-pied qui peat We utilisée si la maladie due ~ la brélure a
provoqué un déficit persistent de la flexion du dos du pied a cause d'une lesion
nerveuse et/ou musculaire-tendineuse |
Fig.
10 Collier cervical |
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Enfin, nous soulignons que, pour obtenir 'le meilleur
recouvrement esthétique et forictionnel, l'intervention rééducative doit commencer
pendant la phase aigu~ de la maladie, continuer dans les phases cliniques suivantes et
elle doit &re int&grée par des interventions de type psychologique et social pour
une meilleure réadaptation du patient bréle dans la communauté.
SUMMARY. This paper describes non-surgical
re-educational means in the treatment of the burned patient. An account of the
physiopathology of the scarring process and the functional deficits of the respiratory and
locomotor systems is followed by the presentation of the means, stages and modalities of
re-education from the acute phase to the readjustment of the patient in his social and
family environment. In conclusion, the importance is stressed of a multidisciplinary
integrated approach in the burned patient because of the complex problems involved.
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