<% vol = 6 number = 1 nextlink = 39 prevlink = 30 titolo = "LA RÉSONNANCE CHEZ LE SOIGNANT FACE A LA TENTATIVE DE SUICIDE PAR LE FEU" data_pubblicazione = "Mai 2005" header titolo %>

Fredj Hélène

Service de chirurgie plastique. hopital Rothschild, 33 bvd. de Picpus. 75012 Paris


RÉSUMÉ.
La tentative de suicide par lc fcu est un passage à l'acte d'ttnc cxtrêtne violence, unc excitation intcrne très intense qui cherche à "ctre déchargée. Pace à set acte, tnotivé le plus souvCtt par une souffrancc psychique ün~nense. cutntnent l'équtpe peut elle réagir ? Que véhicule cc geste? Il existe une interaction constante entre le patient et le soignant. Les soins prodigués au corps brtîlé réactivent tout un jet do mécanistnes conscicnts et inconscicuts d'éprouvés donl le soignant ca tenter de se défcndrc. En effel. tl est renvoyé par un processus identificatoire à ea propre souffranee psychique. Dans ces conditions. le déni n'est il pas nécessaire pour poursuivre le travail de soin?


Mots clés : tentative de suicide, traurnatisme, éugcne, dépression, scnhnent d'acharnement thérapeutique.




Qu'entend t-on par suicide par le fen ?

La tentative de suicide par le fen est un passage à l'acte violent, unc excitation qui cherche à être déchargée. L'excitation est de très forte intensité, d'un point de sue économique le moi est débordé. Sous la pression do circonstances critiques- il s'opère une augmentation do l'excitation, utle flambée du pulsionnel. Auurement dit une dambée d'énergie libre, de pulsions de mort.

Flamrbée à l'image des torches vivantes que sont un instant les patients quc nous recevons. C'est une des premières images que irons irons représentons à l'annonce des circonstances de cette brûlure " i1 s'est allumé à l'essenee " nous diton. Nous pensons " il a cherché à partir en fumée ".

Flambée externs visible par analogic avec la flambée interire opérante, active qui vientfaire effraction, lever les résivtanccs ct les censures. L'appareil psychique est cnvahi puis débordé. L'absence d'inhibiteur autorise par là méme faction. Cctte levée de l'inhibition est parfois renforcée par la prise de certains traitements désinhibiteurs prescrils dans le cadre de dépression séNère dont la symptomatologie révèle surtout un ralentissemenl psychomoteur important. Les équipes demandent fréquemment " comment y a t-il pu avoir passage à l'acte puisque le patient était suivi par un psychiatre? "

Toute la difficulté pour le psychiatre est de trouver un cornpromis entrc un antidépresseur favorisant la diminution des troubles de l'humeur (idées noircs, tristesse) et un desinhibiteur pour permethre de retrouver un pet d'énergic afin de mener à bien toutes les actions de la vie quotidienne. 11 pent arrivcr parfois que set équilibre ire puisse être trouvé d'emblée, dans ce cas si l'inhibition est levée avant que ire soient atténuécs les idées dépressives. un passage à l'acte peut s'opérer.

C'est bien avec cette quantité violente d'énergie que l'équipe va devoir composer et dont ells va devoir se protégcr. Alors comment, sachant qu'il existe une interaction constante, une dynamique relationnelle et des effets de celle-ci entre patient et soignamt.

On sait do manière plus générale que le brûlé quelle quc soit la cause de sa brûlure suscite chez autrui des réactions psychologiqucs cn résonance avec sa propre désorganisation psychique. Le soin prodigué au corps brûlé réactive tout un jet de mécanismes inconscients d'éprouvés et de processus archàiques.

Dans ce contexte de brûlure spécifique:

Comment réagir à la violence de cct acte `? Que véhicule ce geste ? Qri est ce qui circule entre le patient et le soignant'?

La résonance chez le soignant

Le traumatisme

Cette quantité d'énergie trop intportante, soudaine pour le soienant va constituer un véritable traumatisme. II est sous le choc à l'annonce des circonstances de la brûlure.

Il y a effraction des limites de l'appareil psychique du soignant sous l'cffet de la violence pulsionnelle dégagée par le geste du patient.

Cette quantité insurmontable dans l'instant, place le soignant dans la sidération. Il est dans l'incapacité de penser. de mettre en mot son émotion. Nous entcndons " to es au courant pour Mr X, to sais pour Mme Y- clle s'est immolée", puis le silence. Il est comme figé. Pour tenter do canaliser cette énergic envahissante. lc soignant va tenter de mcttre du hens.

Quc s'est il passé en l'autre ? Seul le rescapé peut apporter ses réponses. La recherche de sens est diffieile chez ee type de patient. Souvent inhubé dans un premier temps, l'équipe va devoir vivre avec ce traumatisme, ainsi qu'avec toute la souffrance et la frustration qu'engendre ce silence.

Puis, une fois extubé. comme le souligne très justemcnt Silvana Olindo Weber, le rescapé, le plus souvent ne pcut lui m"eme rien dire de son geste.


L'énigme

Le rescapé est un fauteur d'énigme.

Soit, attcrré par son acte, lui tnême traumatisé par la prise de conscience de la violence de son geste, sous le choc d'avoir commis un tel acte, envahi par fémotion, comme par effet " boomerang ", il reçoit à l'imagc de la N iolence de son geste la même quantité d'éncrgie en retour. Il ne peut alors rien dire de son geste.

Dans ce cas le soignant et le patient fonctionnent en miroir. Le traumatisme est exprimé dans le regard de chacun. II se crée une cmpathie chaleurcuse qui pcrmet parfois la constitution d'une enveloppe commune de douleur certes mais qui petmet d'adapter les soins en fonetion de ce quc l'on suppose chez l'autre. une identification à la souffrance de l'autre.

Soit, violemment revendicateur de cette épopée solitaire, il ne souhaite pas se voir dépossédé et estime que son geste lui appartient. On rejoint ici la notion d'immolation, l'idée donnée à voir. à imaginer sans dire, comme pour mieux s'approprier ensuite son geste.

Le soignant est par là même contraint de subir ce secret. II est pris en otage par le silence du patient.

C'est pourquoi les patients psychotiques qui ont tenté de s'immoler nous soulagent rapidement " il est fou " dit-on, on bien encore " le passage à l'acte s'inscrit dans son organisation délirante", nous avons résolu l'énigme. nous aeons mis du sens, nous avons contenu et canalisé le trop plein grâce à cette mise en mot et en pensée, nous pouvons recommencer à fonetionner.

Mais pour la plupart des patients. l'équipe soignante reste face à cette énigme. Qui dit énigme dit enquête pour tenter de la résoudre. Voilà donc l'ensemble do l'équipc plongée dans une enquête digne de celles de Derrick, à la recherche de recoupement, d'indices communs. qui génèrent des échanges réguliers entre soignants dans le but do confrontation des éléments recueillis. Si toutefois toutes ces recherches n'aboutissent pas à une eohérenee d'informations, que faire ? Il rcste 1a solution miracle " On va demander à la psychologue ".

Nous sommes pourtant nous les psychologues confrontés aux mêmes résistances de la part du patient, nous ne raisons pas exception.

Parfois, il arrive donc que l'équipe puisse résoudre l'énia me- parfois non.

Toutefois, les contacts, les échanges répétés avec le patient lors des soins- pcrmettront bientôt à l'équipe une meilleure compréhcnsion de l'histoire du sujet et par là même les détourneront de cc premier questionnemcnt : pourquoi la tentative de suicide par le feu ?

La question qui suivra sera de savoir que faire des effects dépressifs du patient?

En effet, les équipes sont placées dans une situation d'attente. d'expectativc à tomlité anxio-dépressive- induite par la dépression du patient, clle même sons tendue par l'expression du passage à l'acte.


La dépression et le sentiment d'acharnement thérapeutique

Le soignant est lui mcme renvoyé par un processus idcntificatoire à sa propre souffrance psyehique et décrit souvent le sentiment do ne pas pouvoir soigner correctement ce patient, ne pouvant répondre adéquatement à sa demandc. La demande inconsciente supposée étaant le désir de mort. Le soignant est dans une situation anxiodépressive semblable à cellc de la mère " engluée " dans sa propre angoisse qui perçoit mal la nature et l'intensité des besoins do son enfant ct rre pcut que fournir des réponses qui semblcnt inappropriées.

Soigner pour la vie. à l'encontre du désir de mort supposé toujours actif chez le sujet puisquc pour la plupart inhubés, dans le silence de désir, le soignant ne peut que projeter ses angoisses et ses suppositions. Pourquoi ? Que vivait- il de si terrible ? Queues sont ses souffrances de vie pour le conduire à un tel acte? Pourquoi s'achame t-on sur ce patient qui souhaitait mourir ? pourquoi ne pas répondre à sa demande première ?

Redonner vie à quelqu'un qui a souhaité mourir dans une extrême violence, génère chez le soignant rin fort sentiment d'acharnement thérapeutique d'autant plus important lorsque le patient est intubé et rte pout manifester son désir d'ctre ramené à la vie.

De plus. les soins souvcnt douloureux ajoutent de la souffrance à un sujct déjà écorché vif sur lc plan physiologique et psychologique.

La douleur physique introduite comme un générateur do pulsion de mort dont le sujet est ('ores ct déjà envahie ou l'a été, susceptible d'alimenter d'avantage le désir de molt. Lc soignant se vin parfois comme pcrsécuteur, sadique, d'autant qu'en l'absence de peau, le patient n'a plus de pare excitation, autrement din de filtre pour lutter contre l'aguessivité du soin. Le fantasme inconscicnt du soignant n'est il pas qu'après (ant de douleur infligée. il va finir par " avoir sa peau ". Cola induit un fort sentiment de culpabilité dont le soignant va (enter de sc défendre.

Face à eette souffrance extrrême de fautre, comment rte pas nier notre propre part de souffrance ? Le déni rte nous est il pas nécessaire pour pouvoir poursuivre notre travail de soin ct rte pas sombrer dans 1st dépression?

Dès lc réveil du suicidaire, simultanément à la recherchc de mise en sens du passage à facto, la pulsion générale très puissante est de restaurer le statu quo antérieur en effaçant les traces mstnifestes de l'acte, de faqon quo se rétablisse l'apparence du même. Le cercle familial est souvent très dcmandcur de ce retour en arrière.

Or l'équipe a bicn l'expérience quo, pour le brûlé, guérir rte signifie pas revenir à l'état initial. Sa propre capacité à gérer ce savoir cst h tout moment one mise à l'épreuve. II lui est en effet impossible de partager ectte connaissance avec le patient. les risques eneourus pour chacun constituant one perspective peu encourageante. Il existerait un risque d'accentuation de l'état dépressif. Le soignant va être lui à son tour le détenteur, ant moins le temps nécessaire pour rte pas engager le pronostic vital. d'un secret, one énigme pour le patient. Cctte inhibition du savoir fait émcrger un sentiment d'impuissance profond pour le soignant qui rte petrt rassurer, consoler, comme le ferait " one bonne mère


Conclusion

La prise en charge (fort patient brîtlé dans les suites d'une tentative de suicide par le feu est loin d'être aisée. Le soignant va êure lc premier intervenanu confronté à cette case de vie manifeste quo traverse le sujet brûlé. La mobilisation de l'ensemble du corps soignant aura pour objectif de faire de l'hospitalisation one nouvelle chance pour le sujet, parce quo des éléments essentiels sont mis en cause et doivent être rcmaniés.

Pour certains patients. la brûlure et le cortège de soins pourront parfois constituer one possibilité d'élaboration d'une dynamique nouvelle et positive. En mcme temps quo l'excision. la dépouille des parties nécrosées de son enveloppe de peau, le patient semble parfois sc dépouiller des parties abîmées de son enveloppc psychique.

Quand ellc est accompagnée, nous avons eu maintes fois l'occasion de constater les effets psychothérapeutiques d'une toile hospitalisation pour des patients de structure névrotique (déprimés. suicidaires, éthyliques) précédentment à la dériv a par manque d'étayage, oa encore chez des patients psychotiques très dissociés " qui n'avaient plus do corps " et rctrouvent one certaine unité.

On lira avec intérêt

  1. D. Arrzieu : Le Moi Peau, Dunod, 1995
  2. C. Barrois : Les névroses traumatiques. Dunod, 1998
  3. B. Bereni Marzouk : Pour one approche psychologique des soins aux patients brûlés, Annals of the MBC, vol 5 rt°1. Mars 1992
  4. M. Bourgeois,1. Paulhan : Le suicide par le fcu. Annales Mcd. Psy.. 1983 : 147,1 p.87-98
  5. J.P. Bayard : La symboliquc tiu feu, éd.Trédaniel, Paris, 1986
  6. S. Freud : Deuil et mélancolie, Métapsychologie. Gallimard, 1968
  7. S. Olindo Weber : l'Acte suicide : un rite intime de passage, Renconnres dialectiques, Paris, 1988
  8. D.W. Winnicott : " Le rôle de miroir de la mère et lit famille " : Jeu et réalité, Gallimard, Paris, 1971


Summary

The suicide antenna( by fire is a passage to the act of an cxnente ciolcnce. a very intense intern excitation which seeks to be discharged. This act is ocrterally nrovcd by an imtnenscpsy chic suffering, how the tea nt has to react'' What cottvcys this gesture? There is a constant interaction between itte pattcut and the looking after. The care lavi,hed ort the flaring body reactivates a set of conscious and unconscious rnechanisnts of which the looking after will ay to defend himself. Under these conditions, ntay the refusal be necessary to follow tire care ?


Key words : suicide attempt by Lire.



Références

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Correspondance:

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